La création d’une famille peut être un objectif majeur dans la vie d’un individu ; la non satisfaction de ce désir pouvant alors générer un état de souffrance.
Notre fertilité ou à contrario notre infertilité ont fait l’objet de nombreuses explorations, publications depuis plusieurs dizaines d’années.
Ainsi, il s’avère que naturellement l’espèce humaine est peu fertile en comparaison avec d’autres espèces animales. Les consultations médicales pour difficulté à concevoir révèlent des facteurs de risque d’infertilité dans les deux sexes. Chez la femme, un âge maternel retardé, les modifications des habitudes de vie (tabac…) peuvent expliquer en partie une chute de la réserve ovarienne en gamètes. Chez l’homme, un déclin de la production et de la qualité des spermatozoïdes est bien établi.
Dans ce contexte, des substances présentes dans tous les milieux (eau, sol, air), entrant potentiellement dans la composition de produits de grande consommation ou à usage domestique peuvent agir comme des perturbateurs endocriniens et être à l’origine de perturbations de nos appareils reproducteurs. Au final, ces signaux issus d’observations chez l’Homme mais aussi chez différentes espèces animales sauvages doivent nous alerter d’une fertilité probablement en danger.