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Affections concernées

Quelle est la définition de la basse vision prise en charge dans l'établissement ? Quels handicaps visuels sont plus spécifiquement concernés ?

Affections concernées

Qu'est-ce que la basse vision ?

La basse vision, appelée aussi malvoyance, est due à une dégradation importante de l'acuité visuelle ou à une réduction du champ visuel.

Un malvoyant, pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), est une personne présentant une déficience visuelle même après traitement et/ou meilleure correction optique avec une acuité visuelle comprise entre 6/18 (0,3) et la perception de la lumière, ou dont le champ visuel est inférieur à 10 degrés autour du point de fixation, mais qui utilise -ou est potentiellement capable d’utiliser- sa vue pour planifier et/ou exécuter une tâche.

L’Organisation Mondiale de la Santé dans sa Classification Internationale des Maladies (CIM), divise la malvoyance et la cécité en 5 catégories en fonction de l’acuité visuelle et du champ visuel :

Qu'est-ce que la basse vision

En France :

  • La cécité complète correspond à l’abolition de la perception lumineuse. Elle correspond à la cécité totale (catégorie V) de la classification de l’OMS.
  • La quasi-cécité ou cécité professionnelle est définie par une acuité visuelle strictement inférieure à 1/20 pour le meilleur oeil ou par un champ visuel inférieur à 20 degrés (catégorie III de l’OMS).
  • La carte d’invalidité porte la mention ‘’cécité’’ à moins de 1/20, et ‘’canne blanche’’ à moins de 1/10.

Chez la personne âgée, la déficience visuelle peut intervenir dans un contexte de plusieurs pathologies liées à l’âge, d’handicaps associés, en particulier d’autres atteintes sensorielles (la surdité) ou motrices. La basse vision affecte profondément les habitudes de vie. Elle entraîne des incapacités qui limitent les activités régulièrement réalisées, voire aggravent les troubles de l’équilibre et augmentent ainsi le risque de chute et de perte d’autonomie.

Dans une perspective de maintien à domicile, qui fait consensus par l’ensemble des acteurs, il est nécessaire de préserver le plus longtemps possible l’autonomie de la personne âgée.

La rééducation basse vision s’appuie sur les capacités visuelles liées à l’état organique oculaire, mais également sur la qualité du traitement de l’information visuelle. Elle tient compte aussi bien des interactions des autres sens que de l’état moteur et cognitif du patient.

C’est pourquoi, le Centre Régional Basse Vision propose un service de rééducation fonctionnelle, basé sur la prise en charge des patients déficients visuels par une équipe pluridisciplinaire. La structure permet de développer des réponses variées face à la diversité des problèmes visuels rencontrés parmi la population régionale.

D’après la 10ème révision de la Classification internationale des maladies, la fonction visuelle comporte 4 catégories :

  • La vision normale ;
  • Une déficience visuelle modérée ;
  • Une déficience visuelle grave ;
  • La cécité.

On regroupe la déficience visuelle modérée et la déficience visuelle grave sous le terme de « baisse de la vision » : les baisses de la vision et la cécité représentent l’ensemble des déficiences visuelles.

Le glaucome

C'est la deuxième cause de cécité à travers le monde. En France, plus de 1 million de personnes seraient concernées dont 400 000 glaucomateux qui n’auraient pas encore été identifiés.

Glaucome

DMLA

La Dégénérescence Maculaire Liée à l'Age est maladie dégénérative chronique de la rétine qui affecte 10 % de la population de plus de 70 ans et 20 % de celle de plus de 80 ans. Cela représente entre 800 000 et 1 000 000 de français atteints de DMLA et cause chaque année 3000 nouveaux cas de cécité.

Diabète et rétine

Son apparition est liée à un mauvais équilibre de la glycémie et elle est favorisée par une éventuelle hypertension artérielle mal contrôlée. Elle affecte la rétine en causant des lésions sur les petits vaisseaux sanguins qui la nourrissent. Première cause de cécité avant l'âge de 50 ans, on estime qu'environ 40 % des diabétiques sont porteurs d'une rétinopathie, ce qui représenterait environ 1 000 000 de patients en France. 2 % des diabétiques deviennent aveugles et 10 % malvoyants, pourtant il s’agit d’une complication qui peut être prévenue par un suivi adapté au patient.

Diabète et rétine